27 March 2018
5 questions posées à l’équipe de l’arrondissement Montréal-Nord!
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Dans le cadre des portraits de mentors, j’ai rencontré l’équipe de l’arrondissement de Montréal-Nord. Ils se sont notamment démarqués comme partenaires Classes Affaires en accueillant 7 stagiaires dans différentes directions l’été dernier.
J’ai eu la chance de m’entretenir avec :
- Madame Christine Black, mairesse (C.B.)
- Madame Marie Noël-de-Tilly, chargée de communications (M. N-d-T.)
- Madame Marie-Claude Fournier, conseillère à la planification (M.-C. F.)
1- Parlez-moi de l’arrondissement de Montréal-Nord et de son contexte.
C.B. Montréal-Nord est un arrondissement dynamique, interculturel où on a une démographie très particulière comparativement à d’autres arrondissements ; un tiers de notre population est composé de jeunes et un tiers d’aînés. Dans ce contexte, on travaille très fort auprès de la jeunesse. On a développé le plan d’action Priorité jeunesse qui nous permet, avec les acteurs du milieu, de nous regrouper pour nous doter d’une vision commune par rapport à la jeunesse. C’est le plan d’une communauté pour aider les jeunes. C’est de façon très naturelle qu’on est devenu partenaire dans le cadre du programme Classes Affaires, qui correspond aux objectifs de notre plan d’action.
2- Comment se passe accueil de jeunes de 15-16 ans.
M.-C. F. : J’ai adoré mon expérience, notre stagiaire était vive, intéressée, engagée, elle se sentait responsable vis-à-vis de l’engagement qu’elle avait pris en acceptant le stage ici. L’exercice c’est de se mettre dans la peau d’un jeune de 16 ans qui arrive dans un arrondissement. Ça peut être abstrait pour un adolescent, par exemple, le rôle d’une conseillère en planification. Ça demande l’effort de se souvenir de ce qui nous habitait et quels étaient nos intérêts à leur âge!
3- Est-ce que le stage vous a permis de faire connaître les métiers disponibles à la Ville ou dans votre arrondissement ?
C.B. : Ça devient un moment privilégié où les jeunes peuvent explorer toutes les sphères de l’arrondissement, jusqu’au niveau politique. Ils ressortent du stage avec plus d’expériences et de connaissances. Ce sont des graines que l’on sème. Dans mon cas, pour le volet politique, c’est parfois un peu abstrait, ils ne savent pas forcément quel est notre rôle. C’était important pour moi d’arriver à leur en parler et de faire en sorte qu’ils comprennent que nous sommes accessibles.
M.-C. F. : Notre stagiaire a pu accompagner la mairesse lors d’une visite à l’extérieur, elle a pu assister à une allocution, des rencontres, ce qui l’a enchantée. Cette semaine-là, la mairesse rencontrait également un groupe de jeunes afin de leur présenter les différents métiers et professions offerts à la Ville de Montréal.
N-d-T. : Un collègue aux travaux publics m’expliquait qu’il avait amené ses stagiaires sur le terrain, qu’ils avaient aimé la convivialité, la fierté des cols bleus et la diversité des postes existants. Ça a été pour lui l’occasion de dire aux jeunes que pour travailler à la Ville, il faut minimalement un 5e secondaire. Les jeunes rentrent à la maison par la suite et se rendent compte que le discours est partagé avec les parents. Le sachant, on espère qu’ils s’investiront plus volontairement dans leurs études.
4- Que diriez-vous aux organisations qui ne participent pas au programme Classes Affaires ?
M.-C. F. : C’est un engagement. On reste cohérent avec notre organisation, nos priorités. La composante de notre quartier, l’importance de la persévérance scolaire. Donner des opportunités aux jeunes. Offrir des expériences qui pourraient faire la différence. Je considère qu’on ne peut pas ne pas accueillir, c’est une responsabilité sociale et je serai volontaire l’an prochain!
C.B. : Le message des autres employés qui ont accueilli à l’arrondissement est très positif : c’est constructif, l’arrivée des stagiaires n’a pas été un grand surplus de tâches. C’est une démarche valorisante pour les membres de nos équipes respectives, c’est une implication très intéressante!
5- Quel message adresseriez-vous à un jeune qui se demande qu’est-ce qu’un emploi à la Ville ?
M.-C. F. : Il y a l’embarras de choix de carrières à la Ville de Montréal, tout est là. C’est un lieu qui répond à différents intérêts, il y a beaucoup de possibilités. C’est un employeur de choix.
C.B. : Tu peux entrer à la Ville de Montréal sur un poste puis évoluer, grandir, monter d’échelon et bouger à travers les arrondissements. Ce sont des avantages pour les jeunes en termes de mobilité, d’expérience, de diversité, alors ça amène des éléments qui font en sorte que la Ville de Montréal est un employeur de choix!
Cet article fait partie d’une série de portraits de mentors 2017 qui seront publiés ponctuellement, d’ici l’été.
La photo en couverture de l’article et les photos identifié d’un logo « MR » dans l’article ont été réalisées par Sarah Geerits en 2017 et les images complémentaires proviennent de l’arrondissement Montréal-Nord.