Montréal Relève

2 mai 2019

APRÈS UN STAGE AU JOURNAL LE DEVOIR, IL MET SUR PIED UN JOURNAL ÉTUDIANT !

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Entrevue téléphonique réalisée le 3 avril 2018.

 

Visuel partiel du premier numéro du journal NOIR & BLANC – Édition de la semaine du 4 février 2019.

 

L’été dernier, dans le cadre de son stage d’exploration de carrières Classes Affaires, Olavo de Macedo Collins a été accueilli au journal Le Devoir par l’équipe du journaliste Marco Fortier où il a pu rencontrer de nombreux professionnels et découvrir les rouages de la mise sur pied d’un journal.

Début 2019, il a lancé à son école secondaire le journal étudiant NOIR & BLANC. Il en est l’éditeur en chef et dirige une équipe qui assure la rédaction, la correction, la mise en page et la distribution !


Est-ce que ton expérience au Devoir a été un élément déclencheur de la mise sur pied du journal NOIR & BLANC ?

« J’avais déjà le projet de mettre sur pied un journal étudiant. Le stage m’a toutefois permis de mieux comprendre comment le faire et l’importance à accorder à certains volets, comme la mise en page et surtout la correction. J’ai appris l’existence de certains postes également, comme celui de pupitreur. Mon expérience d’une semaine au Devoir m’a définitivement aidé à clarifier les étapes de la mise en place d’un journal. Elle m’a permis d’être plus efficace et d’anticiper certaines choses. », explique le participant Classes Affaires.

Intitulé le NOIR & BLANC et tiré à une centaine d’exemplaires, le tout nouveau journal étudiant jouit déjà d’un lectorat attentif parmi les élèves de l’Académie de Roberval.


Parle-moi de l’équipe impliquée sur le projet.

« L’équipe se compose principalement de journalistes pigistes. On compte sur une douzaine d’élèves de la 1re à la 5e secondaire afin d’assurer la pérennité du journal une fois que nous aurons quitté le secondaire. Je ne me suis donc pas simplement entouré de mes amis pour mettre sur pied le projet. », précise Olavo.

« J’aimerais aussi dire que je ne suis qu’une infime partie du journal, je l’ai débuté, mais je dois beaucoup à l’équipe qui m’entoure. J’en profite pour remercier les journalistes, ils ont choisi d’écrire pour le NOIR & BLANC et ils font preuve d’une grande honnêteté intellectuelle dans le processus. Ils sont très très cool. »

Quel est le rôle de l’école dans le projet ?

« Pour mettre sur pied le projet correctement, je me suis inscrit à un cours en entrepreneuriat offert à l’école. Le journal est donc encadré et nous avons un plan d’affaires. », explique tout naturellement le jeune éditeur en chef. « De plus, l’administration de l’école s’occupe des coûts d’impression du journal. C’est important pour nous que le journal reste gratuit. J’appréhendais un peu que la direction ait un droit de regard sur le contenu du journal, mais finalement, la validation des articles se passe très bien et les sujets proposés sont les bienvenus ! »

As-tu gardé contact avec les professionnels rencontrés lors de ton stage ?

« J’ai envoyé la première édition du journal à Marco Fortier pour le remercier de l’accueil et de l’inspiration et il m’a transmis ses commentaires. Dans le même ordre d’idée, j’ai aussi présenté le NOIR & BLANC à l’équipe du journal étudiant du collège Dawson où je souhaite aller étudier l’an prochain. J’espère éventuellement faire partie de leur équipe ! », raconte Olavo.


En quoi trouves-tu l’expérience Classes Affaires bénéfique pour les élèves de la 3e et de la 4e secondaire ?

« Le programme Classes Affaires est important parce qu’il nous permet de découvrir ce qu’on pourrait aimer faire plus tard. Je connais beaucoup de personnes autour de moi pour qui le stage a permis de mieux comprendre certains secteurs et souvent, d’infirmer des choix d’études. Les stages nous aident à faire de meilleurs choix pour la suite. », conclut-il.


En 2018, le Devoir participait pour une première année au programme Classes Affaires et accueillait en stage Marieke et Olavo.